Blog de BOUFARSI Youssef
Mes articles en Finance
vendredi 14 juin 2013
dimanche 28 octobre 2012
Hausse légère de l'AUD face à l'USD après le discours de Guy Debelle, assistant du gouverneur de la RBA
NB : cet article a été publié sur le site Forex.fr
D’abord et pour ceux qui ne le connaissent pas, Mr Guy Debelle, est l’assistant du gouverneur de la Banque Centrale d’Australie (RBA), institution chargée le mettre en place la politique monétaire du pays. Ses interventions et discours publics sont suivis et utilisés par les analystes pour détecter des indices concernant les futures interventions de la RBA sur les taux d’intérêt ou directement sur la masse monétaire. En effet, sa position au sein de l'institut d'émission donne à ses interventions une certaine légitimité.
Écrit par Youssef Boufarsi - Forex.fr
Lundi, 22 Octobre 2012 00:00

Mr Debelle a tenu un discours ce matin à 5h30 (heure de Paris) au Forum australien de la titrisation, intitulé "Améliorer l’information sur la titrisation". Il a profité de l’occasion pour rassurer les marchés en affirmant que "le marché de la titrisation poursuit son redressement progressif. Mais il est possible qu’il prenne beaucoup de temps pour se redresser. Une solution susceptible d’encourager la croissance est la disponibilité de plus amples renseignements et une information plus standardisée que celle qui existe actuellement".
En effet, améliorer l’efficience informationnelle pour favoriser la reprise du marché de la titrisation est un objectif incontournable à atteindre selon la banque centrale. Il convient de signaler que lutter contre l’opacité afin de rendre transparent le processus de titrisation et le démocratiser est le moyen le plus efficace afin de booster le marché des ABS australiens (valeur mobilière adossée à des actifs).
Le but est d’améliorer l’information disponible sur les ABS australiens afin d’augmenter leur attractivité aux yeux des investisseurs internationaux et les rendre ainsi plus attractifs sur le marché international. Ce qui permettra de disposer au final de plus de liquidité ce qui permettra aux banques de financer la consommation et l’investissement dans le pays.
Suite à son discours, le dollar australien a connu une grande volatilité et a augmenté de 14 pips vers 07h30 pour atteindre le niveau de 1.03313.
Le discours de Debelle a été perçu d’un bon œil par les acteurs forex en les rassurant sur l’état futur du marché australien de la titrisation.
"Aujourd'hui, la Banque centrale a mis certaines exigences poussées d'information pour l’éligibilité des titres adossés. Ces exigences d’information devraient non seulement bénéficier à la banque centrale pour évaluer la qualité des titres qui lui sont fournis à titre de garantie, mais aussi être bénéfique pour le marché dans son ensemble", a conclu Monsieur Debelle.
Bonnes perspectives moyen terme sur l'once d'or
NB : cet article a été publié sur le site Forex.fr
Les cours de l’or (XAU/USD) sont assez fluctuants car soumis à plusieurs facteurs tels que: l’évolution des stocks d'or des banques centrales, les achats et ventes spéculatives, les réserves minières…Alors que l’or n’a plus de rôle monétaire officiel depuis la suspension par les Etats-Unis de la convertibilité du dollar en or en 1971, et la démonétisation de l’or en 1976, celui-ci continue de constituer une fraction importante des réserves des grandes banques centrales. L’or leur apporte une plus grande sécurité que les devises qu’elles reçoivent ou les monnaies qu’elles émettent.
Écrit par Youssef Boufarsi - Forex.fr
Vendredi, 26 Octobre 2012 07:07

Aujourd’hui, les stocks d’or sont estimés à plus de 50 fois la production annuelle mondiale. La dernière estimation fournie par le World Gold Council indique que l’offre d’or annuelle sera inférieure aux années précédentes et s’élèvera à près de 2300 tonnes. De plus, certains analystes prévoient une baisse considérable de l’approvisionnement en débris d’or recyclés. Cette baisse de la production annuelle s'accompagnera selon certains analystes par une augmentation considérable de la demande.
Le mois dernier, le prix de l’or a gagné près de 80 dollars pour franchir le cap des 1741 dollars l’once. Le marché qui aurait approuvé le plan adopté par la Banque Centrale Européenne (BCE), attendait des mesures supplémentaires de la FED. Le marché a anticipé que l’ensemble de ces mesures allaient sans doute augmenter l’inflation dans la zone euro, ce qui a provoqué une vague d’achats d’or.
Depuis, le cour du métal jaune a corrigé et a été ramené dans la zone des 1740 dollars l’once.
Malgré cette correction, de nombreux analystes prévoient une once à 1800 dollars d’ici la fin de l’année. Selon eux, la demande mondiale au dernier trimestre 2012 atteindra un sommet historique.
La Deutsche Bank confirme ces analyses. En effet, la banque centrale allemande estime que les mesures que prendront l’Europe et la Chine au cours des ces prochains mois pour venir en aide à leur économie augmenteront considérablement la masse monétaire. Par conséquent, le cours d’or devrait grimper fortement et pourrait atteindre un niveau record et atteindre la barre des 2000 dollars l'once en 2013.
"Réfléchir avant d’adopter plus de mesures de stimulation monétaire", Mervyn King
NB : cet article a été publié sur le site Forex.fr
Selon Mervyn King, les décideurs se doivent de réfléchir prudemment avant d’entamer toute stimulation monétaire et se lancer dans une politique monétaire expansionniste.
Écrit par Youssef Boufarsi - Forex.fr
Mercredi, 24 Octobre 2012 09:04

En effet, stimuler l’économie est une arme à double tranchant. Il est vrai qu’un taux d’intérêt bas encouragera la demande de crédit, la consommation et l’investissement, mais il réduira aussi les rémunérations des placements dans les banques britanniques, ce qui encouragera la fuite des fonds étrangers. Un taux bas entraîne la baisse de la demande de livre sterling ce qui induit la baisse de sa valeur sur le marché de change.
Selon le gouverneur de la BoE, les signaux encourageants venant de l’économie britannique signifient que les décideurs doivent réfléchir à d’autres mesures de stimulation.
Malgré une relance économique au ralenti, il ne faut pas oublier que l’économie ressort de la stagflation, situation où cohabite chômage et inflation. Mais la récente baisse du chômage et de l’inflation sont des signes prometteurs, selon le gouverneur de la BoE.
Les chiffres officiels tombés ce jeudi prouvent selon le gouverneur que l'économie du Royaume-Uni renoue avec la croissance au troisième trimestre après un ralentissement lors des trois trimestres précédents.
Mais Mervyn King a souligné que si jamais l’économie connaissait un autre ralentissement, le comité de politique monétaire peut être amené à prendre de nouvelles mesures pour soutenir la demande.
"La reprise et le rééquilibrage de l'économie du Royaume-Uni se poursuivent à un rythme lent et incertain", a déclaré Mervyn King, lors de son discours. A ce stade, il est difficile de savoir si certains de ces signes récents positifs vont persister. Le comité de politique monétaire réfléchira longuement et sérieusement avant de décider s'il faut ou non faire des achats d'actifs supplémentaires. Mais "si les signaux disparaissent, le MPC (Comité de Politique Monétaire) serait prêt à injecter plus de liquidité dans l'économie".
Il est capital de préciser que la BoE a déjà prévu un programme d’émission monétaire (impression de billets de banque) pour acheter des obligations d'ici quelques semaines et ce, afin de compléter les derniers achats qui s’élèvent à près de 375 milliards de livres sterling.
Le discours du M. King intervient dans un climat de divergence aiguë au sein du Comité concernant la nécessité de la stimulation monétaire.
Le sous-gouverneur Paul Tucker a récemment déclaré que la politique d’achat d'obligations qui consiste à injecter de la liquidité, également connu sous le nom de "quantitative easing" ou "assouplissement quantitatif", a perdu toute son efficacité.
L’économiste en chef de la Banque d’Angleterre, Spencer Dale, et le membre du Comité, Ben Broadbent, se sont opposés en juillet dernier à l'augmentation des mesures de relance proposées par la Banque Centrale.
David Miles, économiste et ex-membre du MPC défend avec acharnement l’assouplissement quantitatif et il semble encore désireux de soutenir les achats d'obligations.
Il convient de signaler que les gouverneurs des banques centrales ont tenté de stimuler la croissance en mettant en place des fonds conséquents pour le système de prêt bancaire. Ces fonds ont pour but d’augmenter la liquidité des banques et assouplir les conditions d’attribution des crédits.
M. King a précisé dans son discours qu’une vingtaine de banques ont déjà fait part de leur intérêt pour ces fonds. Plus de vingt banques ont maintenant signé pour utiliser le système, ce qui leur permet de puiser des fonds bon marché de la banque centrale, mais seulement si elles utilisent les fonds pour faire de nouveaux prêts aux ménages et aux entreprises.
Si l’économie retombe en récession, la banque centrale serait obligée d’adopter plus de mesures de stimulation afin d’assouplir la politique monétaire.
Ces mesures passent principalement par deux outils majeurs: les opérations d’open market qui consistent à acheter les obligations des banques pour injecter de la liquidité et baisser ainsi le taux d’intérêt directeur.
Les gouverneurs des banques centrales doivent donc être prudents avant de lancer des politiques monétaires purement expansionnistes car les coûts de l’assouplissement monétaire sont l’inflation et la baisse du taux de change, ce qui alourdit la facture des importations.
Suite à son discours, la livre sterling a augmenté de 8 pips et a atteint 1.2292 avant de corriger et de revenir à son niveau d'avant discours.
Pour conclure, la BoE n’a pas encore pris de position car elle attend apparemment les chiffres du quatrième trimestre pour être sûr de la direction que va prendre l’économie du Royaume-Uni: confirmation de la relance ou ralentissement. En attendant, nous pensons que le cours du GBP restera sans tendance fondamentalement claire dans les semaines qui viennent.
Les chiffres américains et le pessimisme de Shirakawa confirment la tendance haussière de la paire USD/JPY
NB : cet article a été publié sur le site Forex.fr
Impulsé par les chiffres américains positifs depuis le 11 octobre, le dollar américain ne cesse d’augmenter face au JPY. Les chiffres du jeudi 18 octobre, à savoir l’indice manufacturier de la Réserve Fédérale de Philadelphie et les déclarations au chômage ont confirmé bel est bien la tendance haussière et même poussé le cours de la paire à atteindre un sommet remarquable. En effet, la paire USD/JPY est montée jusqu'à 79.46 hier vers 16h, ce qui a été le cours le plus élevé depuis le 22 août 2012. 20 minutes après, le marché a vécu une prise de bénéfices massive baissant ainsi le cours à 79.24 vers 16h15, c’est-à-dire en moins de 20 minutes le USD/JPY a corrigé de 22 pips!!!
Écrit par Youssef Boufarsi - Forex.fr
Vendredi, 19 Octobre 2012 08:43

Concernant les nouvelles demandes d'allocations chômage qui mesurent le nombre de chômeurs ayant posé une déclaration de chômage en vue d’obtenir des allocations dans la semaine précédente, elles étaient de 339 000 alors que le consensus de marché les prévoyait à 368 000. Ceci représente une surprise pour le marché puisque le marché du travail américain s’améliore mieux que le prévoyait les analystes. Il convient de préciser que la différence de 29 000 déclarations entre ce qui est prévu et ce qui est réalisé attire toute l'attention. Cette différence s’est reflétée manifestement sur les cours du billet vert face au yen japonais.
Quant à l'indice manufacturier de la FED de Philadelphie qui mesure les conditions économiques de l’industrie dans cette région importante des États-Unis, il était de 5.7 alors que le marché prévoyait 1.3, ce qui représente une bonne nouvelle pour le forex car la conjoncture industrielle dans la région s’améliore plus rapidement que prévu.
Du côté du Japon, l'attention des cambistes a été retenue par le discours du gouverneur de la Banque du Japon, Monsieur Shirakawa, tôt ce matin. Son discours était empreint de pessimisme. Il a souligné que le ralentissement de la croissance mondiale pèse lourdement sur la confiance des entreprises japonaises et peut les inciter à retarder leur plan de dépenses en immobilisation. Cependant, il a réaffirmé l'avis de la banque centrale selon lequel l'économie japonaise va connaitre une reprise modérée après une période temporaire de stagnation.
Il convient de souligner qu’un ralentissement prolongé de l’économie mondiale ne peut pas épargner une économie qui dépend des exportations comme le Japon. Nous prévoyons que La Banque du Japon sera probablement amenée à réduire ses prévisions de croissance et pourrait même envisager un assouplissement de la politique monétaire plus tard ce mois-ci comme le confirme des sources financières. Tout cela plaide pour le moment en faveur d'une poursuite de la hausse pour le dollar américain.
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